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La construction du projet associatif 2026-2030 : des perspectives enthousiasmantes pour Les Jours Heureux !
M. Faveris, Président de l’association, nous en donne les grandes lignes dans cet entretien.
Qu’est-ce qu’un projet associatif ? Qu’en est-il pour Les Jours Heureux ?
Il s’agit d’un travail réalisé par toutes les parties prenantes de l’association : les membres du conseil, les salariés, les parents des personnes accompagnées et celui-ci prend la forme d’un dossier écrit. Son but est de dessiner l’avenir de l’association sur le court terme, en définissant un programme d’actions, en donnant de nouvelles orientations, en l’occurrence sur la période à venir 2026-2030.
Nous prenons comme base de travail ce que nous avons fait sur la période précédente, mais aussi ce que nous savons faire, ce que nous souhaitons améliorer. Et ce en fonction de l’évolution du secteur, de l’évolution de la société et des demandes internes.
La demande externe, en provenance des pouvoirs publics, guide par ailleurs la définition du nouveau projet. Nous intégrons en effet les nouvelles politiques et les grandes orientations en matière d’accompagnement des personnes handicapées.
Pourquoi doit-il être créé ? Quel en est l'intérêt ?
Outre le fait qu’il guide nos actions, il s’adresse également aux pouvoirs publics, tels que les Conseils départementaux et les ARS (Agence régionale de santé) qui financent notre association. Les pouvoirs publics s’intéressent naturellement de près à ce que nous réalisons, à la manière dont nous accompagnons les personnes en situation de handicap, sur quel socle de valeurs et d’actions nous fondons notre action. Le projet associatif leur donne des informations détaillées à ce sujet.
Où en est-on du projet actuel ? Quel est le planning ?
Sa construction a débuté l’été dernier, et le projet doit être validé lors de la prochaine réunion de l’assemblée générale en juin 2025.
Quels en sont les piliers et les sujets phares ?
Ils sont encore en phase de construction mais ce nouveau projet intègre d’ores et déjà les évolutions actuelles de la société. La responsabilité sociétale de l’association, le développement durable, les progrès sociaux ou encore la nécessaire inclusion des personnes en situation de handicap comptent parmi les thématiques mises en avant.
D’autres sujets se dégagent par ailleurs tels que l’accentuation de la qualité de l’accompagnement des personnes accueillies, l’adoption d’une large vision du « prendre soin », l’indispensable accompagnement des personnes qui avancent dans l’âge ou encore l’autodétermination.
Quel est le mode de construction de ce projet associatif ?
Il est foncièrement participatif car des groupes de travail et de réflexion, créés spécialement pour l’occasion, se réunissent régulièrement pour le faire avancer. Chacun d’entre eux comprend plusieurs administrateurs – des cadres ou des chefs de service – et compte entre 10 à 15 personnes au total. Mais des représentants des salariés et des adhérents y participent également. Lors de ces réunions, les participants proposent des idées, de nouvelles orientations. Ils en débattent pour retenir celles les plus en phase avec l’évolution de la société, les demandes des pouvoirs publics et celles des parents des personnes accompagnées.
Une nouveauté existe dans ce projet avec la récente conclusion d’une consultation, d’une enquête de satisfaction réalisée auprès des parents et des familles. Le but : recueillir leurs avis, leurs opinions sur ce qui a été fait par le passé, sur ce qui mérite d’être amélioré pour la prochaine période 2026-2030. Prendre en compte les demandes et les avis des parents des personnes accompagnées s’avère bien entendu essentiel pour Les Jours Heureux.
Aussi, une enquête sera bientôt menée auprès des résidents, afin qu’ils contribuent eux-aussi à la construction du projet associatif.
Y-a-t-il une nouveauté particulière en cours d’intégration dans ce projet ?
L’inclusion et le vivre ensemble figurent comme des thématiques fortes et nouvelles. Par ailleurs, en matière de gouvernance et selon la dynamique de croissance de l’association, peut-être envisager la création de pôles.
Enfin, l’association doit s’adapter au renforcement de la numérisation, son impact sur le développement durable : quelles réflexions sur l’environnement et les progrès sociaux ?
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